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Le site archéologique «Mers Eddadjadj» (Port-aux-poules), à une quinzaine de km à l’Est du siège de wilaya de Boumerdès et à un jet de pierre du littoral de Zemmouri El Bahri, au Nord, constitue l’un des plus prodigieux sites historiques découverts à l’échelle locale, de par ses vestiges uniques témoins des différentes civilisations qui s’y sont succédés.Les premiers vestiges de ce site, sis en plein centre ville de Zemmouri El-Bahri, ont été mis au jour en 1985, avant l’annonce officielle de sa découverte en 2006, puis son inscription, un an plus tard, à l’inventaire supplémentaire de la wilaya, grâce à une collaboration avec l’association culturelle et artistique «Souagui».
SETIF - Les participants à une conférence organisée, lundi, à la maison de la culture Houari Boumediene de Sétif, à l’occasion de l’ouverture du mois du patrimoine (18 avril-18 mai) ont appelé à la nécessaire préservation du patrimoine immatériel considéré à la fois "sensible et risque facilement de disparaitre".
"Le patrimoine immatériel constitue un héritage important en rapport avec l’identité historique et l’espace géographique, qu’il s'agit de recenser et sauvegarder dans des banques de données locales et nationales", a affirmé le Dr. Chadia Khelfallah, directrice du musée public national de Sétif.
Les anthropologues, les sociologues, les associations activant dans le domaine doivent œuvrer à préserver ce patrimoine "sensible", a estimé Dr. Khelfallah, ajoutant que le rôle des chercheurs et des étudiants universitaires est "important et essentiel".
Elle a également appelé à élargir les recherches sur ce sujet en coordination avec les universités et consacrer les mémoires de fin d’études et les thèses sur les questions liées au patrimoine afin de le préserver pour les générations futures.
Le Dr. Khelfallah a relevé, en outre, que la préservation du patrimoine immatériel constitue une préservation de la diversité culturelle face à une mondialisation galopante, estimant que cela favorise le dialogue interculturel et le respect de modes de vie différents.
De son côté, Nadjet Chouter, chef du service de promotion du patrimoine à la Direction de la culture et des arts de Sétif, a indiqué que ''l’intérêt pour la préservation du patrimoine immatériel reste inférieur à celui accordé à la préservation du patrimoine matériel''.
Elle a appelé, à cet effet, à protéger les traditions vestimentaires de la région de Sétif, car elles constituent "un pan de la culture et de l’identité, et un trait d’union entre les générations".
Selon Mme Chouter, cette préservation nécessite un travail de sensibilisation au concept de patrimoine immatériel par l’organisation d’ateliers d’initiation des citoyens à ce type de patrimoine identitaire et culturel, en vue de le valoriser et le préserver contre l’extinction.
Pour sa part, le directeur du musée archéologique de Djemila, Khelil Azouni, a mis l’accent sur le rôle de l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés dans la protection et la valorisation du patrimoine culturel à l’échelle locale et nationale.
"L’Algérie possède un patrimoine culturel immatériel de tenues vestimentaires traditionnelles, de plats populaires et autres à même d’être intégrés à la liste du patrimoine universel", a estimé M. Azouni.
Placée sous le thème "Notre patrimoine immatériel, identité et authenticité", la célébration du mois du patrimoine a connu, à son lancement, la tenue d’une exposition à la maison de la culture Houari Boumediene co-initiée par le musée de Djemila, le musée public national de Sétif et l’Ecole des beaux-arts de Sétif en plus d’exhibitions de fantasia.
Le programme prévoit l’organisation de conférences et de journées d’études sur le patrimoine immatériel de la région, des expositions à travers les établissements culturels de la wilaya, et des sorties touristiques vers les sites historiques et archéologiques, a assuré Walid Benbrik, directeur de wilaya de la culture et des arts, en marge du lancement des festivités du mois du patrimoine.
ALGER- L'Algérie a déposé officiellement le dossier de candidature "Gravure sur métaux: arts, savoir-faire et pratiques" pour inscription sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité auprès de l'Unesco, conjointement avec neuf pays arabes, a-t-on appris auprès du Centre national de recherche préhistorique, anthropologique et historique (Cnrpah).
Le dépôt du dossier commun relatif essentiellement aux arts, au savoir-faire et aux pratiques de la gravure sur le cuivre, l'or et l'argent, se fait avec la coordination de la République d'Irak et avec la participation de la Tunisie, de l'Egypte, de la Mauritanie, de la Palestine, de l'Arabie Saoudite, du Soudan et du Yémen.
L'élaboration scientifique du dossier algérien a été confié au Cnrpah relevant du ministère de la Culture et des Arts qui a mis en exergue une série de savoir-faire et de procédés artistiques liés à la gravure sur l'or, l'argent et le cuivre, à travers les villes algériennes et leurs emplois sociaux, étant porteur d'une identité et d'une mémoire vive aux dimensions artistiques, artisanales et économiques.
Selon l'experte qui supervise le dossier de l'Algérie, Benabdallah Zahia, la gravure et la fabrication des métaux sont répandues dans plusieurs villes et anciennes cités, citant pour exemple Tamanrasset et la Kabylie, connues pour l'artisanat d'argent et Batna pour l'artisanat d'or, tandis que plusieurs ville, comme Constantine, Blida, Alger et Tlemcen sont connues pour l'artisanat de cuivre.
Pour Mme Benabdallah qui est également enseignante au Cnrpah, cette candidature, a pour but, de "préserver cet artisanat et les anciennes traditions qui symbolisent l'Algérie, sa culture, son identité et son histoire, étant un guide identitaire porteur de la mémoire, des us, des traditions (...) et menacés de disparition".
source : APS
La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a affirmé, lundi au Palais de la culture Moufdi Zakaria à Alger, à l'occasion du lancement officiel des festivités du mois du Patrimoine (18 avril-18 mai), que «le patrimoine culturel, matériel et immatériel, représente une forteresse de la mémoire populaire et requiert aujourd'hui plus que jamais davantage de protection et de valorisation».
ALGER - La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji a affirmé, lundi au Palais de la Culture Moufdi Zakaria à Alger, à l'occasion du lancement officiel des festivités du mois du Patrimoine (18 avril-18 mai), que "le patrimoine culturel, matériel et immatériel, représente une forteresse de la mémoire populaire et requiert aujourd’hui plus que jamais davantage de protection et de valorisation".
La ministre intervenait à l’ouverture des travaux d'une journée d'étude sur la protection du patrimoine, placée sous le thème « Protection du patrimoine immatériel et enjeux identitaires", en présence de nombre de membres du gouvernement ainsi que de représentants de certains départements ministériels et des corps de sécurité.
Dans son allocution, Mme. Mouloudji a considéré que ce patrimoine, qui "n'a pas encore atteint le véritable statut qu'il mérite", doit "être revitalisé, préservé et protégé à travers sa collection et son répertoriage, avant de le passer à l’étude et à l’analyse".
La ministre a relevé "la responsabilité de tous, individus, Etat et chercheurs dans la protection de ce patrimoine", jugeant indispensable à ce propos "de reconsidérer les politiques menées en matière de préservation du patrimoine et de développement des pratiques scientifiques garantissant sa protection".
Elle a également évoqué les efforts déployés par l'Algérie dans ce domaine, notamment le classement de huit biens culturels immatériels depuis 2008, et le dépôt de trois autres dossiers auprès de l'UNESCO.
Par ailleurs, Mme. Mouloudji a passé en revue "les efforts fournis par le ministère et les établissements de recherche en vue de préparer de nombreux dossiers à présenter à l'UNESCO, dont un dossier sur les habits traditionnels algériens".
A ce propos, elle a rappelé "l’élaboration d'une base de données pour l'inventaire du patrimoine culturel immatériel", d’autant que le secteur mise aujourd'hui sur une approche inscrite dans le cadre d'une "stratégie prospective donnant lieu à des résultats scientifiques".
Elle a également annoncé que parallèlement à la Journée du savoir, "il a été procédé à la levée de gel sur huit projets dans la ville de Constantine, qui concernent le suivi de la rénovation des bâtisses uniques, dont Dar Daikha, la maison du cheikh Abdelhamid Ben Badis et son imprimerie, à la rénovation des hôtels, des hammams traditionnels, de l’école d’El Kettania et des zaouïas, ainsi qu’au suivi de l’équipement du Musée national El Hadji Ahmed Bey.
Les travaux de la journée d’étude sur le patrimoine immatériel placée sous le thème "Protection du patrimoine matériel et défis de l’identité" et qui ont été animés par des experts et des chercheurs dans le domaine du patrimoine et des enseignants universitaires, ont abordé plusieurs aspects relatifs à la préservation et à la sauvegarde du patrimoine culturel.
Certaines interventions ont également abordé des questions relatives à la sauvegarde et à la préservation du patrimoine.
Dr Senouci Saliha a mis en avant dans son intervention intitulée "mécanismes et moyens de préservation du patrimoine immatériel", l’importance de protéger le patrimoine culturel immatériel, la nécessité de l’archiver et de la publier de magazines périodiques qui s’intéressent au sujet, en vue de sortir les éléments de ce patrimoine du caractère local.
Mme Senouci a également abordé l’importance de la formation, proposant l’organisation de sessions de formation, en vue d’étudier les procédés de collecte et de préservation de ce legs avec la participation de tous les acteurs.
Les intervenants à cette conférence ont souligné l’importance des archives, en vue de vulgariser ce legs ancien et diversifié que possède l’Algérie, la nécessité d’appuyer la formation dans toutes les spécialités et d’intégrer ce patrimoine dans les programmes d’enseignement dans les écoles algériennes.
Ils ont également appelé à la création d’un établissement indépendant propre au patrimoine.
Parmi les questions ayant été abordées, figurent celles relatives à l’élaboration des dossiers relatifs à la préservation et à la conservation du patrimoine, tout en proposant son classement, et ce, en mettant en avant la mise en place d’une stratégie dans l’élaboration des dossiers et en accordant un intérêt à l’impact de ces classements.
Les participants ont également valorisé tous les efforts qui sont fournis pour la préservation de ce legs culturel.
source : aps
Les relations culturelles bilatérales entre l’Italie et l’Algérie sont «très dynamiques et leur renforcement est une de nos priorités», a indiqué le Secrétaire d’Etat italien aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale, Benedetto Della Vedova, qui s’est dit «honoré de voir à quel point la culture italienne est connue et appréciée en Algérie».
Dans un entretien accordé à l’APS en marge de la participation de l’Italie comme invité d’honneur du 25e Salon international du livre d’Alger (Sila2022), M. Della Vedova, a indiqué que ces relations culturelles bilatérales peuvent être développées «à travers des échanges interuniversitaires, des activités de valorisation du patrimoine historique et culturel ou encore l’enseignement des langues italienne en Algérie et arabe en Italie», dans le cadre du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération entre l’Italie et l’Algérie, signé en 2003.
ALGER- Comme chaque année, l'Algérie célèbre à partir du 18 avril la richesse et la diversité de son patrimoine culturelle matériel et immatériel par un programme d'activités à travers les musées et autres établissements spécialisés, visant à promouvoir et vulgariser ce legs tout en faisant le bilan en matière de préservation.
Placé sous le thème "Patrimoine immatériel, identité et authenticité", le mois du patrimoine sera particulièrement orienté, cette année, sur l'aspect immatériel et d'autres éléments comme le costume et le bijoux traditionnels, les manuscrits, ou encore la distillation d'eau de fleurs avec l'objectif de faire prendre conscience au citoyen de l'importance et de la richesse de sa culture.
Le mois du patrimoine, qui se déroule entre la Journée internationale des monuments et des sites (18 avril) et la Journée mondiale des musées (18 mai) sera accueilli en majorité par les musées nationaux comme le Bardo, le Cirta, les musées des arts et traditions populaires, les musées de Cherchell et de Tébessa ou encore celui de la Marine, en plus des musées de sites, comme le palais du Bey de Constantine et le Bastion 23 à Alger, et les parcs culturels nationaux.
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De nombreuses expositions en lien avec des métiers de l'artisanat comme la dinanderie, le bijoux et le costume traditionnel sont au programme de ces établissements qui proposent également une très grande variété de rencontres et tables-rondes thématiques sur différents éléments du patrimoine immatériel, la préservation, la restauration l'inventaire ou encore les arts et traditions populaires.
Du côté des parcs culturels nationaux, l'Office de protection et de promotion de la vallée du M'zab, (Opvm) prévoit une série d'expositions sur les traditions et les matériaux locaux de construction en plus de rencontres sur le patrimoine oral, les manuscrits, le rapport à l'eau, et d'ateliers de formation.
Les parcs culturels de l'Ahaggar (Tamanrasset) et du Tassili N'Ajjer (Djanet) proposent également des activités de promotion du patrimoine immatériel local et de nombreuses sorties pédagogiques destinées aux enfants scolarisés. Le parc culturel de Tindouf propose pour sa part des activités de sensibilisation et des ateliers à différents métiers de l'artisanat comme l'extraction d'huile d'argan.
De nouveaux dossiers de classement au patrimoine mondial de l'humanité
L'année 2022 qui connaît une attention particulière pour le patrimoine culturel immatériel est également marquée par le dépôt de deux nouveaux dossiers de classements au Patrimoine mondial de l'humanité auprès de l'Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), "La musique Raï" et "les métiers et savoir-faire liés au travail du métal".
Un comité d'experts et de chercheurs du Centre national des recherches préhistoriques anthropologiques et historiques (Cnrpah) a enrichi et déposé ce dossier pour la prochaine session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, une session qui devra également étudier le dossier relatif aux arts, au savoir-faire et aux pratiques de la gravure sur le cuivre, l'or et l'argent, coordonné par la République d'Irak et avec la participation de pays comme l'Algérie, la Tunisie, l'Egypte, la Mauritanie, la Palestine, ou encore l'Arabie Saoudite.
Ces deux nouveaux classements potentiels viendront s'ajouter aux huit autres éléments figurant déjà sur cette prestigieuse liste au nom de l'Algérie, que sont l'Ahellil du Gourara, le costume nuptial de Tlemcen, pèlerinage annuel au mausolée de Sidi Abd El Kader Ben Mohamed dit "Sidi Cheikh", l'Imzad, la cérémonie de la Sebeïba, le Sbuâ (célébration du Mawlid Ennabaoui dans le Gourara), le couscous et la calligraphie arabe.
source : aps
La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji a annoncé, jeudi à Alger, le recensement, à ce jour, de «150 vieilles mosquées au niveau de 22 wilayas» du pays pour «inscription ou classification sur la liste du patrimoine national». Répondant à une question du député Messaoud Zerfaoui du parti MSP sur la classification de la vieille mosquée de la ville de Cheria (Tébessa), lors d’une plénière à l’APN consacrée aux questions orales, la ministre a précisé que l’objectif de ce recensement consiste en «la classification de ces vieilles mosquées dans la liste du patrimoine national pour que le ministère de la Culture puisse intervenir à leur niveau pour restauration».
«La restauration des biens culturels est inhérent à leur classification ou inscription sur la liste d’inventaire conformément au système juridique pour la sauvegarde du patrimoine», a-t-elle dit, ajoutant que «la classification de toutes les vieilles mosquées d’Algérie en tant que patrimoine national vient en concrétisation des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune».
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