Se situant au sud de la wilaya de Souk-Ahras, à environ 40 km et loin du littoral de plus de 100 km, M’daourouch se caractérise par un climat continental rigoureux où les températures varient entre 0 °C en hiver et jusqu’à 42 °C en été.
Histoire de Madaure
Madaure, (en latin Madauros ou Madaura) d’où vient le nom de M’daourouch, une ville antique située à 50 km de Thagaste (Souk Ahras) au nord-est du pays dans les Aurès. Successivement berbère, romaine, vandale et byzantine. C’est sur le site d’une ancienne ville numide3 que la cité romaine de Madaure, fut fondée sous les Flaviens. Mentionnée dès le IIIe siècle, elle ne survécut pas aux invasions arabes du VIIe siècle. On dit qu’elle fut détruite par ses propres habitants à l’instigation de Kahena, la « reine guerrière », elle fit aussi pratiquer la politique de la terre brûlée en vue de dissuader l’envahisseur de s’approprier les terres.
Cette ville était célèbre par son université, l’une des premières – avec Carthage – du continent africain et le mécénat culturel de ses habitants. Ce qui attirait une foule composite d’hommes de lettres, de philosophes, de grammairiens, de mathématiciens et de rhétoriciens. C’est ainsi qu’Apulée, considéré comme l’auteur du premier roman (L’Âne d’or), y naquit vers 123. À l’époque romaine, Madaure était fréquentée par les étudiants surtout pour son université réputée pour son école de philosophie. Parmi eux le philosophe et le théologien Saint Augustin appelé aussi « Augustin d’Hippone » qui y étudiait dès l’âge de 15 ans.
Au XVIe siècle, Madaure devient le siège d’un diocèse catholique, le diocèse de Madaure, qui devient ensuite un siège titulaire.